Love, Love, Love

Imaginez un bar, et dans ce bar des centaines de célibataires déambulant, discutant les uns avec les autres en espérant trouver quelqu’un d’intéressant et d’attrayant avec qui il aimeront passer un moment.

Si l’on zoome un peu, nous pouvons apercevoir un homme et une femme plongés dans une conversation. Ils s’entendent à merveille et ont clairement des tas de choses en commun. Des intérêts similaires, des valeurs partagées, des objectifs identiques. Il est possible que ces deux la soient fait l’un pour l’autre.

 

Pourtant si à ce moment là, l’homme se met à genou et demande la femme en mariage, elle sera très certainement très embarrassée, rétorquera un “non” maladroit et prendra aussitôt la fuite.

Mais alors, tu veux, ou tu veux pas ?

Prenons un deuxième cas. Si dans la rue vous vous dirigez vers un(e) inconnu(e) et que vous l’embrassez, vous ramasserez certainement une paire de claques (bien méritée) voir pire, vous serez peut-être arrêté pour attentat à la pudeur ! En revanche si vous attrapez fougueusement votre femme pour l’embrasser dans la cuisine, elle en sera ravie. On peut en déduire cette règle :

 

Dans une relation donnée, il peut y avoir une permission implicite ou explicite pour certains comportements.

 

Effectivement, plus on entre de manière sérieuse dans une relation, plus les permissions pour certains actes sont implicites. A contrario, au début d’une relation , il est impensable de se rendre chez une personne sans y avoir été invité.  Si cette relation perdure, demander ne sera plus nécessaire (normalement vous vivrez ensemble !).

Mais je ne veux pas vivre avec mes clients !

Certes, mais vous entretenez aussi une relation avec chaque client et chacun vous accorde un niveau d’autorisation différent en fonction du niveau d’engagement de votre “relation”. Au début, il viennent vous rendre visite mais ne souhaitent prendre aucun engagement. Vous devez prendre soin de bien demander la permission avant de faire quoi que se soit. Clairement, si dès leur arrivée, vous essayez de leur vendre quelque chose ou de leur soutirer des informations personnelles, il est fort possible qu’il soient mal à l’aise et ne désirent pas aller plus loin.

Exemple : Une demande d’engagement trop pressante (et pourtant bien souvent présente) :
Vous visitez un site web et dès votre arrivée une fenêtre pop-up s’ouvre vous sommant de vous abonner à une newsletter, de participer à une enquête, etc.

La majeure partie des visiteurs ne souhaite pas donner d’information personnelle dès les premières secondes d’un contact. Tout comme vous ne donnerez jamais votre numéros de téléphone à un inconnu qui vous aborde dans la rue sans discussion préalable. Il faut qu’il y ait un intérêt à le faire et qu’un certain niveau de confiance soit installé. Évitez les : “Hey mad’moizelle, …”

Pour que les clients s’engagent, il faut donner énormément et parfois “gratuitement”, certain ne viendront même que pour ça. Mais cela ne fait rien ! Au fil du temps suffisamment de gens seront engagés avec vous pour vous rendre la valeur de vos efforts. Il faut savoir prouver que vous représentez une réelle valeur ajoutée à leur vie et vous serez récompensés par leur confiance à long terme.

Exemple : De grandes entreprises comme Paypal ou Apple ont la permission explicite de garder les numéros de carte de crédit de milliers de personnes afin de leur permettre de régler leurs achats (sans réfléchir trop longtemps). On touche là à l’apothéose de la relation client !

Mais pensez-vous qu’il en soient arrivés là en demandant sans arrêt leur numéro de CB à chaque visiteurs ?

Bien sûr que non, ils se sont construit une solide réputation, une image de marque. Ils maîtrisent chaque élément de leur communication afin de rappeler leur valeur, leur objectif, leur promesse, etc.

 

Vous avez bien suivi ? Si une question vous taraude, n’hésitez pas à nous contacter. Dans un futur article, nous essayerons de vous éclairer sur les bienfaits d’une image de marque travaillée et efficace.